jean-françois gleyze
 
No pain no game
jeu de cartes et interface ludiques

présentation

Projet de design numérique / design d'interaction / design ludique.
No Pain No Game, un jeu de cartes pour écran tactile.

"No Pain No Game" est un jeu combinant cartes papier et interface tactile. Quatre joueurs, répartis autour de la tablette, ont pour but de marquer le maximum de points en infligeant des supplices à une bête.

Attention ! le joueur qui porte le coup de grâce a perdu !

trailer

gameplay

Dans No Pain No Game, les joueurs se placent autour de tablette et jouent leur carte à tour de rôle. Pour espérer gagner, ils doivent infliger le maximum de blessures à la bête... sans pour autant la tuer, sinon ils sont éliminés du jeu !

Le principe est simple :

  • Chaque joueur se place à un coin de la tablette, identifié par une pastille et une jauge circulaire.
  • Lorsque la pastille du joueur est blanche, c'est à son tour de jouer. Il pose alors sur l'écran une carte de son choix, face cachée, puis la défausse sur la table. La tablette reconnaît la carte jouée et l'interface réagit en fonction. Le joueur pioche une nouvelle carte et l'ajoute à son jeu.
  • C'est alors au joueur suivant de jouer une carte.

Le nombre de points du joueur est représenté par la jauge grise autour de sa pastille. Lorsqu'un joueur hésite à son tour de jeu, sa jauge de points se vide : à lui de jouer rapidement pour conserver ses points !

La pastille située dans le coin de l'écran représente le score du joueur.

Le niveau de vie de la bête est symbolisé par le grand disque de couleur au centre de l'écran.

Lorsque la carte jouée par un joueur tue la bête, la partie est terminée : le joueur ayant porté le coup de grâce a perdu et les autres joueurs sont classés en fonction de leurs points.

Si la bête est blessée mortellement par un joueur, le jeu est terminé.

Les cartes à disposition des joueurs sont les suivantes :

cartes attaque :
les cartes "attaque" permettent d'infliger des supplices et de marquer des points, à condition que le coup porté ne soit pas le coup fatal !
Plus le joueur prend de risques, plus il marque de points !
cartes soin :
les cartes "soin" rétablissent la bête, elles permettent de temporiser le jeu mais ne rapportent aucun point
cartes stratégie :
les cartes "stratégie" créent des ruptures dans le gameplay, en inversant le sens de jeu, en demandant aux joueurs d'échanger leurs cartes ou encore en doublant l'effet de la prochaine carte "attaque" qui sera jouée
cartes spéciales :
les cartes "spéciales" produisent des attaques ou des soins particuliers : la carte "0" ne produit aucun effet, la carte "?" produit une attaque ou un soin aléatoire et la carte "=" produit la dernière attaque ou le dernier soin joué

spécifications techniques

Dans ce projet, nous souhaitions développer un système ludique associant la matière papier à la matière numérique. Nous avons développé un jeu de cartes qui déclenchent une action au contact de l'écran pour transformer la tablette numérique en plateau de jeu dynamique.

Pour ce faire, ce jeu exploite le principe des encres conductrices : les cartes jouées sont reconnues par la tablette par simple contact. Au lieu d'interagir par contact direct du doigt sur l'écran, la carte conduit le courant grâce à une encre conductrice, depuis le point de contact avec la main jusqu'au point de contact avec l'écran. En jouant sur le motif de contact entre la carte et l'écran, il est possible de faire en sorte que la tablette distingue les différentes cartes jouées. Dès lors, on peut imaginer un gameplay dans lequel les joueurs joueraient des cartes que la tablette serait capable de reconnaître mais que les adversaires ne verraient pas !

documentation

Ces visuels retracent la genèse du projet, depuis les recherches graphiques et le test du gameplay jusqu'au prototypage de la maquette Flash :

visuels en cours de chargement...

références

crédits

Projet réalisé avec Marie Boegly, Adélie Lacombe et Stéphanie Souan dans le cadre d'un workshop de l'ENSCI – Les Ateliers, sous la direction d'Étienne Mineur (novembre 2011).